La qualité des contenus plébiscitée

La qualité des contenus plébiscitée

Dans une récente étude*, ils sont 70 % à reconnaître que la presse est le média d’alerte par excellence. C’est aussi celui dans lequel ils ont le plus confiance.

Dévoilée lors de la matinée #DemainLaPresse, organisée le 20 octobre dernier sur la thématique “La Presse s’engage : Comment les groupes de presse s’inscrivent dans la transformation positive ?”, l’étude Havas Media Group/ACPM nous apprend aussi que 52 % des personnes interrogées font confiance à la presse, alors qu’ils ne sont que 37 % à le faire lorsqu’il s’agit des médias pris au sens large (télévision, radio, Internet). La presse est donc perçue comme apportant un bénéfice produit, en offrant un contenu de qualité, sûr et vérifié. Selon l’étude, elle apporte également un bénéfice personnel, car elle permet notamment d’enrichir ses connaissances. Enfin, la presse est dotée d’un bénéfice sociétal, car elle incarne l’accès à la culture pour tous. En outre, elle est considérée comme transparente et éthique.

Capitaliser sur les bénéfices émotionnels

L’étude souligne aussi que les Français attendent de la presse un bénéfice fonctionnel avec des contenus qualitatifs, vecteurs de confiance. C’est l’essence même du métier des agences de presse et des journalistes, qui produisent l’information. En revanche, l’attachement que les lecteurs portent à un titre de presse est d’à peine 41 %. « Pour être incontournable, la presse doit s’appuyer sur la confiance qu’on lui alloue mais doit aussi développer cet attachement, en particulier chez les plus jeunes où les media sociaux s’imposent aujourd’hui comme la 1ère source d’information », relève Meaningful Brands, cité par le magazine CB News.Il est donc nécessaire que la presse capitalise sur les bénéfices émotionnels, avec trois objectifs : créer un sentiment de fierté par le biais de la lecture d’un magazine ou d’un quotidien, promouvoir la consommation responsable et miser sur les contenus exclusifs. Afin de développer l’attachement des plus jeunes, il est impératif d’investir des problématiques environnementales.

Enfin, quatre personnes sur dix considèrent que les sujets liés à l’environnement et ceux qui concernent les minorités (handicaps, LGBTQIA+) ne sont pas suffisamment présents.

* Cette étude a été réalisée, en 2022 par Havas Media Group et l’ACPM, auprès de 3758 lecteurs de presse print et/ou digitale au cours des six derniers mois.